dimanche 12 juin 2005

Nombril

nombril
            Isabelle Baconnier, Portrait de mon nombril

“ Qu'est ce que le nombril ?
    La moitié du chemin entre deux paradis ”
                                                                     Adonis

15 commentaires:

  1. C'est incongru un nombril.
    Le mien est cicatrice d'une belle absence, il me dit que je suis fille de , soeur de...
    Orbe de mes interrogations,
    épicentre de mes désirs...mon nombril me damne souvent en enfer!

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  2. Un jour, errant sur cette peau soyeuse, je me sentis subitement choir. Qu’est donc ce cratère dans le quel je m’engouffrais ? L’envie me prit d’appeler mes voisins Messieurs Le Pouce et Le Majeur à ma rescousse, d’y rester, de tâter cette terre inconnue, jusqu’où pourrais je m’y enfoncer, quel enfer ou paradis m’y attendent? Je décide d’activer ce bouton du ventre (bellybutton), attendant que Sésame veuille bien s’ouvrir et me dévoiler mon devenir

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  3. J'ai éclaté de rire dans un bureau où tout le monde s'afférait à la tache...sacré Adonis!
    Désolée pour mon sens de la poésie, en congé cet aprèm...mais c'est vraiment drôle ;)
    ça me rappelle l'histoire du monsieur qui travaille là où les gens s'amusent... ;)

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  4. Ayoub -> zartna el baraka

    ELLE -> ton nombril est la trace d'une belle présence, il me chuchote que tu es femme de ..., et que je suis homme de ...
    Je me languis de cet orbe où j'aimerais tant languir.

    Zwina -> je ne vois toujours pas ton index. Dans ces terres là, je dépèche souvent mon annulaire et parfois mon petit doigt.
    De mon index je te désigne : Sésame ouvre-toi !

    Houda -> Bessahha à lalla. Ne sois pas désolée.

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  5. Laseine > Déjà fait non? (un tout petit peu)

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  6. Zwina >je m'épuise à courir le zay, le waw, le ya' (et les sîns des intimes), le nun (wa alkalami wama yastorun) .. et le alif dans ces non-lieux de Babel depuis qu'on m'a offert LE MUR DE LA PASSION.

    Un cadeau empoisonné à la passion !

    Ce présent me rappelle une nouvelle de Jorg Luis Borges que tu peux lire ici : http://nonlieu.free.fr/nonlieu/page.php?page=jlb-ls.htm

    Je suis épuisé et un peu soulagé mais je ne veux pas même passer rue Saint-Lazare.

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  7. Quelle coïncidence? Cette nouvelle effroyablement belle me fait penser à une lecture que je viens de terminer :Le Zahir de Paolo Coelho
    « Zahir, en arabe, veut dire visible, présent, qui ne peut pas passer inaperçu. Un objet ou un être qui, une fois que nous l’avons rencontré, finit par occuper peu à peu toutes nos pensées, au point que nous ne parvenons plus à nous concentrer sur rien. Il peut signifier la sainteté ou la folie. »
    Quant aux cadeaux empoisonnants(és), soit on les enterre et on ne les oublie jamais, soit on les affiche sur la cheminée jusqu'à ce que le temps les confonde avec le décor..

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  8. Dans un monde réel où je serais briseuse de rêves, je te dirais que le Zahir n’est qu’un mirage ou peut être l’écho que te renvoient les mots de ce que tu incarne : La passion.(C’est fou comme tu me fais penser à un ami perdu) Dans l’alchimiste Coelho a dit que «Ton cœur est là où se trouve ton trésor. » ,mais moi je pense que ton trésor est là où se trouve ton cœur.
    Je ne m’étais pas rendu compte du pluriel, mais en y pensant, il y’avait bien deux cadeaux empoisonnés, un pour toi et un pour moi. Tu vois, : Je t’en veux.

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  9. leBlase au secours.. à l'heure qu'il est tu as dû synthétiser les commentaire de ton billet sur le mauvais choix. Alors STP lequel de ces deux mauvais choix pourrait se révéler bon ?

    En attendant je file à la librairie sur le champs :
    1 - Zahir de Paulo Coelho
    2 - Guide des Moyens d'Accès au Monde (MAM)
    3 - Manuel de Survie pour les temps désertiques
    4 - I know, then things happen !

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  10. Dans un monde virtuel où je serais insuffleur de rêves et catalyseur de passions je te dirais que le Zahir est bien l'éblouissement d'une amitié naissante.

    (C’est fou comme tu me fais penser à une tribu joyeuse, gens de peu, heureux : une femme que j'aurais aimée d'amour (futur antérieur) et des enfants à naître qui courent autour d'elle)

    J'avais bien vu que le pluriel était révélateur mais je voulais le savoir de savoir certain.
    d'empoisonnés les cadeaux sont devenus empoisonnants et empoisonnées
    Tu vois, : Je t’en veux. Aussi. Enormément. Mais pourquoi ?

    Je suis épuisé la localisation relative du coeur et du trésor viendra dans un futur proche.

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  11. wa lla! Matek3ach 3awtani!
    Dir lina chi d7aka yallah

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  12. rani kount kanwejed fiha
    walakin je suis attendu à 19h30 pour écouter la musique .. Biensûr ma tête sera ailleurs

    je ne sais pas si j'aurais fini le conte du "coeur au trésor" ou "trésor du coeur" mais je te promets il sera avant demain

    bonne soirée Zwina

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  13. Il était un jeune garçon, qui vivait à Samarkand, dans une grande maison avec un grand jardin.
    Au centre du jardin il y avait un immense figuier. Après son repas, garçon grimpe sur le figuier, mange des figues fraîches et sécu lentes, pense à sa grand-mère qui avait planté le figuier et se dit "que Dieu repose son âme". Garçon s'allonge sur l'herbe à l'ombre du figuier pour faire sa sieste.
    Dans son sommeil, un homme à la barbe grise et blanche lui dit : "Lève-toi. Scelle ton cheval et va à Alexandrie. A Alexandrie il y a un pont. Sur le pont il y a un banc, sur le banc il y a un mondant. Deux lieux à l'horizon du mendiant il y a un palmier. Sur la cime du palmier il y a une tourterelle. A l'ombre de la tourterelle quand le soleil est au zénith il y a un buisson, à l'est du buisson il y a une pierre blanche, d'une blancheur éclatante, sous la pierre il y a le trésor"
    Garçon répond : "laisse moi tranquille je ne veux pas de trésor je veux faire ma sieste" et se rendort (s'il s'était réveillé ! L'histoire ne précise rien à ce sujet)
    L'homme à la barbe sel et poivre revient et lui dit : "Lève-toi. Scelle ton cheval, et va à Alexandrie. A Alexandrie il y a un pont. Sur le pont il y a un banc, sur le banc il y a un mendiant. Deux lieux à l'horizon du mendiant il y a un palmier. Sur la cime du palmier il y a une tourterelle. A l'ombre de la tourterelle quand le soleil est au zénith il y a un buisson, à l'est du buisson il y a une pierre blanche, d'une blancheur éclatante, sous la pierre il y a le trésor"
    Au bout de la troisième fois garçon se lève, prépare ses bagages, scelle son cheval et s'en va à Alexandrie. (Mais l'histoire ne dit toujours pas s'il est éveillé ou s'il continue à rêver. L'histoire doit confondre rêve et réalité)
    A Alexandrie, il trouva le pont, sur le pont, il trouva le banc, sur le banc le mendiant et à l'horizon du mendiant le palmier. Il se reposa sous le palmier jusqu'à ce que le soleil soit au zénith. Il contempla la tourterelle et se dirigea vers son ombre sur le sable. Il trouva le buisson. À côté du buisson, un homme à la barbe grise et blanche se reposait en utilisant la pierre à la blancheur éclatante comme oreiller. Il essaya de le réveiller. L'homme à la barbe sel et poivre lui dit : "laisse moi tranquille je ne veux pas de trésor je veux faire ma sieste". Il essaya une deuxième fois puis une troisième. L'homme se réveilla, le regarda avec étonnement et lui dit : "garçon je t'ai vu de mon rêve. Tu me disais : "Lève-toi. Scelle ton cheval et va à Samarkand A Samarkand il y a un pont. Sur le pont il y a un banc, sur le banc il y a un mendiant. A l'horizon du mendiant il y a une maison. Dans la maison il y a un grand jardin. Au centre du jardin il y a un énorme figuier, à l'ombre du figuier il y a un garçon qui fait la sieste. Dans le coeur du garçon il y a le trésor.""

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  14. J'aime l'alchimie de vos mots...
    Connaissez vous un exorciste?

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  15. Le garçon ne saura peut être jamais ce qu'il y'avait sous la pierre éclatante...Mirage quand tu nous tient

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